Dans le secteur du bâtiment, la réhabilitation s’impose comme un modèle plus vertueux. Que ce soit dans le domaine résidentiel ou celui des immeubles tertiaires, de plus en plus d’acteurs privilégient la transformation et l’optimisation des structures existantes qui présentent de nombreux avantages : décarbonation, recyclage des matériaux, remise à niveau des biens immobiliers devenus obsolètes notamment au plan thermique avec une limitation de l’impact environnemental. Une tendance portée par de nouvelles solutions techniques, à l’instar des produits LOGELIS.
En 2022, le marché de la rénovation représentait 90 milliards d’euros contre 76 milliards d’euros pour la construction neuve qui se répartissent entre le non résidentiel pour 37 milliards d’euros (22,3%) et le logement pour 53 milliards d’euros (31,9%)[1]. Cette très forte augmentation s’explique notamment par les aides accordées par l’État et divers organismes publics et qui matérialisent à la fois le Plan Climat et la Stratégie Bas Carbone.
Pour faire face à l’urgence climatique, le bâtiment est en effet l’un des trois secteurs en première ligne des objectifs de neutralité carbone de la France d’ici 2050, avec la production d’énergie et l’industrie.
La rénovation offre une voie majeure vers la décarbonation du secteur du bâtiment. En choisissant de rénover plutôt que de construire, les entreprises participent à réduire l’empreinte carbone de leurs activités. L’optimisation de structures existantes permet de minimiser la demande de nouvelles ressources et d’énergie, contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique, tout en améliorant la performance énergétique des bâtiments.
La rénovation favorise le recyclage des matériaux de construction, s’inscrivant, de fait, dans une logique d’économie circulaire. Selon l’Ademe, Agence de la transition écologique, la construction d’un bâtiment de logements nécessite entre 40 et 80 fois plus de matériaux qu’une opération de réhabilitation. Ainsi, plutôt que de jeter des matériaux obsolètes, la rénovation encourage leur réutilisation, réduisant par là même la quantité de déchets de construction envoyés aux décharges. Cette approche durable contribue à la préservation des ressources naturelles et à la diminution des impacts environnementaux associés à la production de nouveaux matériaux.
De nombreux biens immobiliers sont devenus obsolètes, en particulier sur le plan thermique. La rénovation offre l’opportunité de moderniser ces structures, les rendant plus écoénergétiques et conformes aux normes actuelles. Cette remise à niveau non seulement prolonge la durée de vie des bâtiments, mais elle améliore également leur efficacité énergétique, réduisant ainsi les coûts d’exploitation à long terme.
En optant pour la rénovation, les entreprises du secteur du bâtiment contribuent directement à la limitation de l’impact environnemental. Moins de nouvelles constructions signifient moins de terrains défrichés, moins de ressources extraites, et moins de déchets générés. Cette approche plus responsable est cruciale pour préserver la biodiversité et maintenir l’équilibre écologique.
En fonction des chantiers, les objectifs de rénovation diffèrent. Dans le cadre d’une isolation thermique extérieure, l’ossature bois s’avère être une des solutions les plus performantes. C’est dans cette optique que LOGELIS a conçu LOGISKIN-R®, le mur manteau dédié à la rénovation énergétique. Fixé comme une seconde enveloppe sur la façade existante d’un bâtiment, il en améliore la performance thermique grâce à l’isolant entre les panneaux préfabriqués en atelier. Cette solution est en outre facile à poser, y compris sur site occupé.
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[1] FFB Juin 2023
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