Qu’est-ce qu’un isolant et quelles sont les données à connaître pour choisir le plus adapté à sa structure en ossature bois ?
De manière naturelle, le bois a des vertus intrinsèques en matière d’isolation : il protège une pièce contre le bruit extérieur et élimine les ponts thermiques (zone de l’enveloppe du bâtiment qui présente une anomalie thermique) pour conserver chaleur et fraîcheur.
Toutefois, les performances globales d’isolation de la structure en ossature bois dépendent, avant tout, des matériaux isolants auxquels la structure porteuse sera combinée. Il faut donc associer cette dernière à des isolants à haute performance thermique et acoustique afin d’apporter un confort maximum aux occupants du logement.
En sachant que l’isolant s’insère directement dans les structures du bois, on peut placer jusqu’à 20 ou 25 cm d’isolant contre seulement 8 à 16 cm dans une maison classique. Les parois gagnent ainsi en performance globale et permet donc, très facilement, la réalisation de constructions passives ou basse consommation sans perte d’espace intérieur.
Les isolants sont séparés en deux catégories : les minéraux et les biosourcés.
Dans la première, on retrouve la laine de verre, laine de roche, ouate de cellulose…
Dans la seconde, il y a les plastiques alvéolaires (type mousse de polyuréthane), la laine de chanvre, la laine de bois, les fibres de bois…
Par ailleurs, pour éviter le phénomène de paroi froide (écart important de température entre l’air ambiant et la surface des murs), il est intéressant de combiner l’isolant avec un système d’évacuation de vapeur d’eau – dit pare-vapeur – qui assure la gestion de la vapeur d’eau et l’étanchéité à l’air du bâti. Le bois ne stocke pas d’humidité (réduction du risque de détérioration par pourrissement).
L’isolation et le pare-vapeur respectent plusieurs critères dont les règles de divers DTU (Documents Techniques Unifiés) qui définissent la construction de maisons et bâtiments à ossature en bois.
Au vu des avantages des isolants, l’objectif réside à choisir le mieux adapté pour sa construction. Pour cela, quelques paramètres utiles permettent de comparer l’ensemble des solutions existantes.
La conductivité thermique (λ)
Elle définit la capacité d’un isolant à faciliter les échanges thermiques. Plus la valeur est faible, plus le matériau est isolant.
La résistance thermique (R)
Elle mesure la capacité d’un isolant à résister aux variations de chaleur. La résistance thermique dépend à la fois de la conductivité thermique (coefficient lambda λ) et de l’épaisseur de l’isolant. Plus la valeur est élevée, plus le matériau est performant.
La résistance à la diffusion (Sd)
Elle détermine la capacité d’un matériau à limiter la migration d’humidité. Plus la valeur est élevée, plus la résistance de l’isolant à la diffusion de la vapeur d’eau est grande.
Déphasage thermique (𝛗)
Exprimé en heure, il symbolise la durée que va mettre la chaleur venant de l’extérieur à traverser l’isolant et commencer à réchauffer l’air intérieur.
Chez Logelis, nous utilisons des isolants minéraux (laine de roche, laine de verre) biosourcés (laine de chanvre, laine de bois) ou à très haute performance thermique (mousse PUR) qui se retrouvent dans nos différentes réalisations, que ce soit à l’académie de Créteil, à Coudoux pour la réalisation du vestiaire Lacreusette ou encore à Annemasse pour la réalisation de 48 logements collectifs par exemple.
En conclusion, même si le bois recèle de nombreuses vertus en matière d’isolation, il reste néanmoins nécessaire de le combiner à des matériaux isolants efficaces. Cette performance se détermine à l’aide de plusieurs paramètres et garantit l’obtention d’un confort optimal, tout au long de l’année.
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